Quand viendra la saison nouvelle, Quand auront disparu les froids, Tous les deux nous irons, ma belle, Pour cueillir le muguet aux bois; Sous nos pieds égrenant les perles Que l'on voit au matin trembler, Nous irons écouter les merles Siffler.
Le printemps est venu, ma belle, C'est le mois des amants béni, Et l'oiseau, satinant son aile, Dit des vers au rebord du nid. Oh! viens donc, sur le banc de mousse Pour parler de nos beaux amours, Et dis-moi de ta voix si douce: Toujours!
Loin, bien loin, égarant nos courses, Faisant fuir le lapin caché, Et le daim au miroir des sources Admirant son grand bois penché; Puis chez nous, tout heureux, tout aises, En panier enlaçant nos doigts, Revenons, rapportant des fraises Des boisTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.