Allez viens on se saoule Dès lors que les étoiles filent leur mauvais coton Tripons aux vents maboules Crème de jobardise aux armes d’attraction Massives.Quand soudain un charme m’effeuille J’ai rendez-vous dans ton oeil Mon corps, un frisson d’irréel Le temps d’y voir trente-six chandelles Tournoyez Carrousels
Et si nos voix sont cabossées Que la chanson est trouée ... Au moins Il y souffle encore un peu d’air Tu peux respirer Nous, rois de rien, princes de nulle part Si l’on pèse un rêve tout mouillé ... Au moins De la chanson trouée, dare-dare On peut s’échapper
Maintenant le déluge Flottez enseignes aux néons Et si l’air se crève de tonnerre, dalles en pente, on écluse Loin des Eldorados, des méduses, des Néron Qui au fond de noirs couloirs d’échos Oubliaient que terre n’est qu’eau Perchés en haut d’un Golgotha Scrutant le monde par le Judas Surfez Colin-maillards
Et si nos voix sont cabossées Que la chanson est trouée ... Au moins Il y souffle encore un peu d’air Tu peux respirer Nous, rois de rien, princes de nulle part Si l’on pèse un rêve tout mouillé ... Au moins De la chanson trouée, dare-dare On peut s’échapper
Puisque Dieu n’offre le ciel qu’en peinture Napalm, tsunamis ou fariboles Susurre-moi Des bricoles
Et si nos voix sont cabossées Que la chanson est trouée ... Au moins Il y souffle encore des mystères Tu peux m’embrasser Nous, rois de rien, princes de nulle part Si l’on est pieds et poings liés ... Au moins Dans la chanson trouée, dare-dare On peut encore s’aimer
Si tout fout le camp, tout se barre Que même la chanson est trouée Seuls les boutons y font la guerre Venez, circulez Ni premier mai identitaire Ni aboyeurs de crânes rasés Dans la chanson trouée, pères peinards Nul besoin de la décliner Et si la voix est cabossée Que la chanson est trouée C’est que certains manquent à l’appel Je peux sans honte, y chialer Puis, les yeux dans les cieux hilares À nous voir vouloir les gratter C’est avec eux aussi, soulards Que je peux encore m’émerveiller
Les voûtes bleues, l’or des cithares Décrivent un arc d’éternité Il y passe un peu d’univers Je t’y vois vibrer Gavroches aux regards aimantés, Et amoureux s’y foutent la paix De la chanson trouée, dare-dare On peut toujours rêver
C’est la grosse pomme qui fend sa poire Et les bords du monde écroulés C’est, pour sûr, votre imaginaire Allez, inventez Naines blanches et naines noires Peuvent leur mauvais coton filer... Au moins De la chanson trouée, dare-dare On peut encore s’échapper
Nous, rois de rien, princes de nulle part Nous, rois de rien, princes de nulle part Nous, rois de rien, princes de nulle part On peut encore s’échapperTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.