Ça me démangeait de savoir Ce que disaient ces deux vieillards Assis sur le bord du trottoir Avec leur litron de pinard
Ils parlaient tristement du sort De deux vieux copains qu’étaient morts Deux vieux camarades de bord Qui tâtaient du goulot trop fort
C’était leur seule machine à jouir Leur manière à eux de mourir Avec un soupçon de sourire Paumé sur leur masque de cire
Aïe aïe aïe cette vie fait mal Comme elle peut rompre le moral Tirer à la courte paille nos destinées Attirés par le rêve et la place qui nous était destinée
Ils ont fini leur aventure Leur dernier morceau de pain dur Et se retrouvent dos au mur Et ventre à un tas d’épluchures
Ils attendent le dernier salaire Celui qui les mettra sous terre Après cette longue vie en solitaire Ils jettent leur dernière bouteille à la mer
C’est pas ça qui leur fera peur Ce ne sont plus des amateurs Ils ont eu leur comptant d’horreur Pendant que le reste du monde faisait son beurre
Aïe aïe aïe cette vie fait mal Comme elle peut rompre le moral Tirer à la courte paille nos destinées Attirés par le rêve et la place qui nous était destiné
Un prochain matin de bonne heure J’irai les voir au cimetière Le cœur, l’âme et le vin pur Le cœur, l’âme et le vin pur
Retenant mon dernier soupir Le temps de trouver pour mon corps Un dernier plumard bien peinard Un dernier plumard bien peinard
Ca me démangeait de savoir Ce que disaient ces deux vieillards Assis sur le bord du trottoir Avec leur litron de pinardTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.