Guide moi, guide ton père Vers les limbes creuses et flamboyantes, Là où m’attendent paix et réconfort.
Mon étoffe étincelante se consume Dans les nuées d’astres et d’ombres Me laissant nu dans les brumes Que l’irascible tempête surplombe.
Tant de mémoires oubliées Sur ce chemin obscur, Cette terre sombre et stérile Que je foule de mes pieds.
La nuit m’a entraîné Jusqu’à ce jardin sinistre, À l’ultime recueillement De mon âme tant rongée.
Que le pâle drap se lève Et révèle la couleur De la nuit et ses splendeurs, Car mon séjour ici s’achève.
Le chemin se rétrécie soudain, Vacillant dans le brouillard ; Mon entêtement semble vain, Je m’abandonne, il se fait tard.
Je vous tire ma révérence Retrouvant ma digne lucidité, Je vous promet de faire silence Sur cet ignoble amas de pensées.
Il fait ici si froid, J’ai déjà peine à vous attendre ; Je m’y plairai toutefois, Sachant que dans la nuit, Le même chemin vous allez prendre. Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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