Dégluti, presque mort, Accablé sous le poing des remords, Glouton de paresse, Nos vie qui s'affaissent, Regarde l'océan de boue dans lequel nous avions sombré
Une existence morbide, un fardeau livide Ils sont loin nos rêves de gloire
Insomnie, névrotique, ma poésie dysorthographique Nos âmes anorexiques Coincées entre Dieu, la Rue et la République
Ils ont décapité les souverains, Ils nous ont arraché à la terre, à l'atelier Ils ont fait de nous des esclaves, Forçats dans des monstres de métal Puis nous ont jetés dans cette fosse à merde Que j'appelle la rue, la cité, leurs civilisations mondiales !! Soit ! Cette jungle de bitume sera désormais notre champ de bataille
Esclave hier, forçat demain, entre les dictatures de haine Et ceux du capital sans fin Tu n'étais pas un prolétaire Libre Artisan des métiers de jadis Peuple, pense clair Et marche droit Vers ta délivrance
Jeunesse, en avant ! Les traîtres se nourriront de leurs excréments croupis, Au fond de cachots insalubres ! Jeunesse de France et d'Europe, arrache tes points de suture Délivre toi du Nihilisme, dans lequel ils t'ont noyé Jeunesse, la France n'est pas éternelle, L'Histoire est une fosse commune des nations Peu importe ce que tu penses de ton pays, c'est le tien, c'est le seul Nous sommes le peuple, nous la Nation, nous somme légions !
Putain, je suis vraiment un tocard quand je m'y met, Ça te plaît vraiment, ce plastique et ce fer là ? Faut qu'on se casse d'ici, de cette rue, cette citadelle d'ordure de merde Moi fils de Molière, je commence à ouïr, dans la Langue de Shakespeare, une voix qui me dit :
"I wanna go Home"
(Pétage de câble ruralo-existantialiste sans queue ni tête)
Et je me réveille de cette nostalgie, et j'vois la pluie battante depuis la fenêtre, de mon petit appart de citadin minable et je me dis :
"Ils sont loin nos rêves de gloire..."Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.