Jean-Marie de Saint-Malo Celui qu'on appelait Macao Il avait bourlingué de la Chine à l'Islande Et il savait parler aux grands oiseaux du large Au bar des Deux Corsaires tout le monde le connaissait Il était tellement fou que tout devenait vrai Il montrait son tatouage Un nom, une rose sauvage : À Lola
Jean-Marie de Saint-Malo Un cœur d'or, une tête brûlée Il jurait que Lola avait de grands yeux d'algue Un sourire de madone, des mains faites pour les bagues Il voulait lui donner son pain devenu blanc Les diamants de sa drague, les bateaux, l'océan La dentelle bleue des vagues Et puis son vague à l'âme À Lola
Jean-Marie de Saint-Malo À l'heure où le phare s'allume On l'a retrouvé mort près de sa barque échouée Il cherchait les trésors des anciennes marées Mais on a vu alors une femme aux cheveux gris Glisser un anneau d'or au doigt de Jean-Marie Elle avait des yeux d'algue Des mains faites pour les bagues Comme Lola Lola ? Lola !Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.