Être encore geisha Mais à quoi ça sert ? On ne le cache pas Le métier se perd Depuis qu'on a Aïe, aïe, aïe Libérer la Japonaise Nous, geishas Aïe, aïe, aïe On est plutôt mal à l'aise D'habitude Les études Ça sert toujours dans la vie Aujourd'hui on nous dit Que ce qu'on fait avec soin Ne correspond plus à rien L'homme n'en a pas besoin Quel dommage Aïe, aïe, aïe De dire toujours "Quel dommage" Car enfin on a bien Un beau métier dans les mains À Abeku-batsu
Où faut-il qu'on aille Chercher du travail ? Avec l'éventail On est sur la paille On coûte pas cher Aïe, aïe, aïe On vit d'amour et d'eau claire Et d'un peu Aïe, aïe, aïe De lamelles de poisson cru Qui l'eût cru ? Et de riz, on en rit Mais ça nourrit Le bonheur est ailleurs Avec notre seul seigneur On est la première levée Et la dernière couchée On a appris Aïe, aïe, aïe À passer toutes nos journées À chanter, à danser À cultiver l'art d'aimer À Abeku-batsu
Pourtant vous savez Nous savons tout faire Et sans nous vanter Nous sommes une affaire On a appris Aïe, aïe, aïe À dire à l'homme "Je t'aime" Sans problème Aïe, aïe, aïe Sur le bout de nos dix doigts Le majeur en douceur Doit le laisser tout songeur L'annulaire le distraire Le pouce sans en avoir l'air Pousser l'index à lui plaire Le petit doigt en l'air On a appris Aïe, aïe, aïe Au pays qui nous exporte Qu'il faut dire Pince sans rire Qu'on n'y va pas de main morte À Abeku-batsu
Chez nous au Japon C'est toujours très long Il faut partir Mais sourire En souvenir on vous laisse Nos deux cœurs Et des fleurs Notre nom et notre adresse À Abeku-batsu
Je m'appelle Flocon de neige Et moi Pétale de lilas blanc Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
|