Je m'appelle Christian Laborde, prof de lettres J'exerce mon métier près de Lannemezan Amoureux de ma femme, Marie Christine, l'être Qui fit de moi un enfant Ainsi chaque matin je reviens à l'école J'adore m'étudier devant les étudiants À ce public de roc, il faut une parole Qui roule et bouge en dedans
Silence au fond. On peut s'asseoir Ouvrez vos yeux, tendez l'oreille Je vous promets mots et merveilles La saveur salée du savoir Cherchez l'idée au cœur des mots Au port des sons, jetez votre ancre Et n'oubliez, chers petits cancres
Le vrai n'est rien s'il n'est le beau Le vrai n'est rien s'il n'est le beau
Je m'appelle Christian Laborde, prof de lettres Mon rêve, ce serait une baraque à Pau Les Pyrénées pèlerinant dans ma fenêtre Diadème de cimes, virginal troupeau Toutes ces tours d'ivoire me verraient apparaître Avec ma gueule d'encre et mes yeux de rayons, Et j'improviserais devant le Temps, mon maître, Un cours de longue haleine du haut de mon balcon
L'on se tait. Va t on se taire. Se tait on? Il serait temps d'aller en boîte On va se mettre Kenneth White Sur la sono de l'émotion C'est un trappeur de sortilèges
Un chasseur de peaux de visions L'horizon est son diapason Il n'écrit que sur de la neige Il n'écrit que sur de la neige
Eh oui, c'est moi Laborde, prof de lettres françaises Et d'occitan aussi à la récréation Je m'en vais acheter une glace à la fraise Pour ma fille, Elisabeth, perle de la création Au volant de ma tire, attachez vos ceintures Je fonce dans le chou de la pâtisserie Ne vous inquiétez pas, mes réflexes sont sûrs, Je manie le ping pong de ma langue, pardi Je manie le ping pong de ma langue, pardiTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.