Elles couraient dans les cours d'écoles Et irradiaient nos rêves D'un sourire impalpable Elles partageaient leurs craintes et leurs peurs Et s'abandonnaient Adossées à leurs cartables Insouciantes et adorables Un miroir pur qui te rend misérable Elles se réfugiaient dans leurs bras Toutes penaudes mais effrayées car On les a jetées Contre un mur Une à une comme des compagnons d'infortune Où est passée la magie Seraient-ce ces chevaliers qui cloués au lit Nous dérobent et rossent Nos enfants tant aimées et propagent Cette torpeur aveuglée C'était pourtant de l'or C'était pourtant de l'or
C'était pourtant bien de l'or qui coulait Au bout de leurs doigts Mais c'est de l'encre qui gît dès lors Au creux au fond de leurs reins Mais c'est de l'or qui gît dès lors Qui brille encore Et c'est leur corps qui gît encore Au fond au creux de cette marre. C'était pourtant bien de l'or qui coulait Au bout de leurs doigts Mais c'est de l'encre qui gît dès lors Au creux au fond de leurs reins Mais c'est de l'or qui gît dès lors Qui brille encore Et c'est leur corps qui gît encore Au fond au creux de cette marre.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.