A
Chambre précipice Grande cellule grise Précipite mes matières grises Dans l’espace vide Meublé d’insalubres silences Vices et supplices acides Comblés de morbide impatience Grande hâte que chaque molécule ne chancisse
Antichambre de l’omniscience Lumière à la folle course Transcende la conscience Et nous dissout dans la source Bercés par la musique des sphères D’une sapience placide Le temps n’est que poussière En dehors de la matrice
Him : Salle en fer Qu’est devenu ce monde aimant Un éternel brumaire Qui grise nos sangs Décor mortifère : Notre terne et pale foyer de lames Lente agonie en globe terrestre Dans l’attente que l’écorce flétrisse / Her : Sale enfer Qu’est devenu ce monde dément Une éternelle brume erre Qui grise nos sens Des corps mortifères : Notre terre n’est pas le foyer de l’âme Lente agonie englobe tes restes Dans l’attente que les corps se flétrissent
J’abhorre l’horizon malsain qui se dessine J’adore l’étincelle lointaine et cristalline J’abhorre l’étendue nuisible de la plaine diurne J’adore la vision nocturne de la pleine lune J’abhorre le bon sens humain qui assassine J’adore l’art des lanternes qui illuminent J’abhorre la logique absurde que tout termine J’adore l’étoile qui nous guide : rien ne termine !
Him : Une vallée fertile fut notre existence Avant que ce qu’on aime ne périsse Reste une pleine vie d’errance Jusqu’à ce que la mort nous réunisse / Her : Une vallée fertile fut notre existence Avant que ce qu’on sème ne périsse Reste une plaine vide et rance Jusqu’à ce que la mort nous réunisse Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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