B / Boréalys / Apitipik : Les murmures enfouis
Venus d'Apitipik Ces fils de païens, ces fils du nord Au portrait balafré que les larmes ont sculpté Leur famille et tyrans ont vu Mais plus rien ni personne ne se souvient... La douleur a fermé les yeux La solitude comme dernier berceau D'un jardin pourri (aux secrets nombreux) Maestro d'un obscur morceau Et que se souvienne le temps Des tambours et des pleures Déchirant dans les nuits ...De la grande errance...
Plantés comme une bannière de résistance dans vos cités Vous êtes chez moi ! À l'ombre, à la misère, avec ce qui me reste de lumière
Dans les froides nuits d'octobre Je suis celui... Que porte le vent, la misère d'autrefois Dans les âges et mémoires jusqu'à vos âmes navrées Car le folklore des pauvres, 8000 ans à la dérive Sous la botte du roi, au nom de l'intégration
Dans les forges de la mélancolie Les murmures enfouis des Anishinaabes Dans les serres de la nouvelle Europe A l'ombre d'un si grand ciel gris Les murmures enfouis des Anishinaabes Dans les larmes des âmes, des rivières de sang Le choc des cultures La haine de la race Les forêts ne chantent plus Et les cités bourdonnent
Dans la forteresse de La Vérendrye... Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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