Ta la nòbi beroye De youlhs debàn l'autà, La nouce toute en yoye Que-s presabe à cantà. Coum si de l'abé biste Nou-s poudè darrigà, Û gouyat pàllẹ e trìstẹ Que l'espiabe à pregà...
Au sourtì de l'encénte Au ras dou benitè, Qu'ou balhè l'aygue sénte, Ére que l'esbitè... Que la bi héns la nouce De loégn bire-boulà, Qu'abè l'èr tant urouse Que nou gausè parlà...
« Qu'en as hèyt tu maynade Dou co qui m'as panàt? Oèy que-t bèy maridade, Trop tard que souy tournàt! Tu qui per la yoenésse M'abès tan proumetùt Per toustém la tendrésse ! Dìu n'at a pas boulùt...
Per la grane estradère Que bau tournà partì Pourtà lou mau sus tèrre Qui nou-s pot amourtì... Més qui pot enterdìsẹ Au co d'està hoeytìu ? Que-t perdouni ta-t dìsẹ : « Sies urouse ! Adìu ! »
*Ce texte est écrit en graphie Fébusienne selon la volonté de l'auteur
[Traduction Française littéraire et non littérale]
Adieu !
Belle était l'épousée, Blanche devant l'autel. La noce toute en joie S'appliquait à chanter. Comme s'il ne pouvait En détacher ses yeux, Un garçon pâle et triste La regardait prier...
Au sortir de l'enceinte, Auprès du bénitier, Il lui donna l'eau sainte, Mais elle l'évita... De loin dans cette noce Il la vit voltiger, Elle était si heureuse Qu'il ne lui parla pas...
« Qu'as-tu fait jeune fille, Du cœur que tu m'as pris ? Je te retrouve femme, En revenant trop tard ! Toi qui dans ma jeunesse M'avais si bien promis Pour toujours la tendresse ! Dieu ne l'a pas permis...
Moi par la grande route Je m'en vais repartir, Portant un mal sur terre Qui ne peut se guérir... Que vaudrait le reproche De m'avoir oublié ? Je te souhaite heureuse En te disant adieu.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.