Écoute [un peu], Fontaine vive, En qui j'ai rebu si souvent, Couché tout plat dessus ta rive, Oisif à la fraîcheur du vent, Quand l'été ménager moissonne Le sein de Cérès dévêtu, Et l'aire par compas résonne Gémissant sous le blé battu. Ainsi toujours puisses-tu être. [En dévote religion Au boeuf et au bouvier champêtre De ta voisine région!] Ainsi toujours la lune claire Voie à minuit au fond d'un val Les Nymphes près de ton repaire A mille bonds mener le bal! [Comme je désire, Fontaine, De plus ne songer boire en toi, L'été, lorsque la fièvre amène La mort dépite contre moi.] Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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