Je pense à cette petite chambre de terre Qui est mienne, qui me convient exactement Où j'ai loué de bizarres affiches Qui recouvrent partout les murs nus de ma vie
J'ai laissé le loisir à son propriétaire D'y déposer l'hiver sa semence de blé Tant que je n'y suis pas, le blé ne gagne guère Mais il espère un peu en mon coeur nourricier
Quand je serais rumuante comme un ventre de femme Que l'amour d'un enfant à neuf mois tenaillé C'est bien le Diable si mes entrailles Ne s'auréolent pas d'un miracle de blé
Je n'ai pas cet orgueil de croire que mon âme Doit forcément passer dans la fleur du froment Je puis laisser mes os trainer au ras du sol Afin qu'un chien galleux viennent s'y blanchir les [dentsTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.