A / Aries / Viriliter et Sapienter
Le bois tranche l'azur, l'acier caresse le flanc Sur cette belle terre, cette noble terre des Francs. L'avais-tu espérée, fougueuse Normandie, Cette revanche sanglante au nom des dieux maudits ?
Anoblie par la grâce sous une couronne d'or, La Gaule oublia vite la tristesse et la mort Que tu offris au peuple en guise de présent Pour remercier le Christ, ses Mystères et son Sang.
Au fil de ton épée, tu as conquis le monde, Et le monde apeuré contre ta grandeur gronde. Les lumières d'Albion furent tes dernières fêtes, Courage et sagesse, vertus de tes poètes.
Dans les brumes du nord, dernier de mes aïeux, Odin t'a rappelé, mais dois-je te dire adieu? Car noble cœur sait bien qu'aux portes du tombeau N'est pas le désespoir, mais un souffle plus beau.
Je n'oublie pas le sable et la mer et le vent, Nos cathédrales gothiques aux pinacles scintillants, Ni nos espoirs brisés emportés dans la Géhenne. À jamais disparu, ton sang bout dans mes veines! Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
|