Crépuscule des dieux, caveau des égarés, Barbares à nos portes, de sang sont assoiffés ; Car le sang des Romains, comme celui des Francs, Est fort comme l'airain, et doux comme l'amant.
Déjà les pierres tombent et le monde s'écroule. Nos frères comme nos sœurs disparaissent dans la foule, Celle des voyageurs, celle des trépassés, Celle où je t'ai perdue, ô toi que j'eusse aimée.
Au loin sur la colline apparaît à mes yeux Le plus bel étendard qu'aient porté nos aïeux. L'ange l'a rapporté du fond de son tombeau Pour apaiser les âmes et naître les héros.
Beau rouge de la terre, beau rouge donne sa vie Car tout près de son cœur, c'est un astre qui luit. Et même si rouge évoque un saint décapité, Le voile de la mort jamais n'a de pitié.
Pour l'amour de Dieu, elle brille au firmament, Notre belle Oriflamme, le soleil des Francs.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.