De l'autre côté des portes du sommeil, Au delà des abîmes nocturnes, J'ai vécu des vies sans nombre, J'ai sondé du regard toutes choses.
J'ai tournoyé avec la Terre à l'aube des temps, J'ai contemplé la béance du sombre univers, Où les noires planètes roulent sans but, Où elles tourbillonent inaperçues dans leur horreur, Sans savoir, ni éclat, ni nom. Sans savoir, ni éclat, ni nom.
Sous la malédiction d'une terre cernée de tombes, J'ai hanté les tombeaux des âges, j'ai survolé l'Erebus qui gronde Des précipices enneigés et lugubres, Et des royaumes où le soleil du désert consume Ce qu'il ne peut jamais égayer. Où le soleil du désert consume Ce qu'il ne peut jamais égayer.
Et la tombe ne peut offrir aucun répit: Depuis les éons infinis surgissent en battant Les ailes des ténèbres impitoyables. Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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