Il aura fallu que quelqu'un Un soir d'hiver, te force la main Pour que tu sois du jour au lendemain Un vrai routier de grand chemin On les avait posées nos roues Mon vieux camion, un peu partout Sur nos routes de miséreux Y avait des flaques de ciel bleu Un peu de bleu
Roule, roule, roule Loin de moi, loin d'ici C'est pas que tu l'aies choisie La vie que tu vis, que tu vis Mais c'est ta vie
Maintenant que t'en vois du pays Je t'en souhaite beaucoup et des jolies Comme qui dirait de l'Italie Ou un genre de Californie Je voudrais pas que t'oublies la guitare J'ai beau me dire qu'il est trop tard Si tu gardais le coeur musicien Je crois que j'en aurais moins de chagrin Un petit peu moins
Roule, roule, roule Loin de moi, loin d'ici C'est pas que tu l'aies choisie La vie que tu vis, que tu vis Mais c'est ta vie
Loin des yeux, loin du coeur Malheureux et survivre ailleurs Solitude, macadam à cent vingt à l'heure
Pour moi la vie ça continue Je pleure plus jamais ou presque plus Il paraît que c'est l'air du temps Quand je n'en peux plus, je fais semblant Mais c'est pas facile de jouer le jeu Et de faire semblant d'être heureux Sur nos routes de miséreux Y avait des flaques de ciel bleu Un peu de bleu
Roule, roule, roule Loin de moi, loin d'ici C'est pas que tu l'aies choisie La vie que tu vis, que tu vis Mais c'est ta vie
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