La mer était belle et verte ce jour-là Le ciel était gris à souhait, il faisait froid Les vagues remuaient ton âme à l'horizon Sous l'écume, tu voyais mille chansons Oh oh oh...
Tes mains étaient du sable, tes yeux cherchaient Les profondeurs troubles où se cachaient Les cachalots amis et mystérieux Bien loin de nos obscènes quartiers brumeux Oh oh oh...
Une belle sirène s'approcha de toi Venant ainsi troubler ton doux désarroi Elle venait sans doute de ces basses ruelles Où l'on distingue mal les yeux sous le rimmel Oh oh oh...
Elle te dit "Qu'as-tu à regarder la mer?" "Laisse-moi", lui dis-tu, "De toi je n'ai que faire" Et puis te ravisant devant sa beauté "Qui donc cherches-tu, toi, sur ces rochers? Oh oh oh...
Ce n'est pas la fortune, moi, je n'ai pas d'argent" "La fortune, je l'ai", dit-elle en se montrant Elle était toute nue sous son grand manteau Belle comme Loreleï surgissant des flots Oh oh oh...
Je voudrais, dans mon ventre, sentir la mer Un océan d'amour me clouant par terre Je voudrais me donner au triste poète Qui ne monnaye pas l'amour, l'amourette Oh oh oh...
Ayant dit ces mots, elle s'allongea Vous avez fait l'amour entre vent et froid Mais dans son ventre l'amour était absent Son corps fut glacé comme le mur du vent Oh oh oh...
Alors tu es parti et tu as bu de la bière Dans un café où la buée cachait la mer Un ivrogne contait une histoire de putain Il parlait fort et toi... toi... tu n'entendais rien Oh oh oh... Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
|