Aujourd'hui que nos montagnes Sont la proie des hommes d'argent, Pourquoi faut-il que tu partes, Que tu partes en m'abandonnant? Hier dans le vert profond des prairies, Nous menions nos calmes troupeaux Mais routes et tavernes ont tout envahi Et toi, pour elles, tu t'enfuis Autrefois, toi et la nature inviolée Maintenant, routes et poussière Qui pourrait empêcher mon coeur de pleurer Ton départ et ces routes que je maudis?
Tiens, vois comme ils ont assassiné Notre vieux chêne et le peuplier, Souillé les versants des collines Et noirci le ciel de fumées! Tu chassais ces voleurs avides Qui voulaient piller nos trésors Et tu nous trahis pour leur compte, Aimant ce qu'autrefois tu haïssais, De bonheur chaque jour je vivais Moi, aujourd'hui brisée, Qui pourrait empêcher mon coeur de pleurer Ton départ et ces routes que je maudis?Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.