Dites-moi, vous l'aviez pourtant le coeur à rire Dites-moi, vous l'aviez pourtant le coeur aux dents Et puis du coeur aux yeux, tant de choses à dire Quand vous aviez couleurs du Grand Meaulnes et du vent Mais de sables en dunes, et d'automnes en pluies Grand Meaulnes s'est enfui Et votre adolescence frêle l'a suivi
Dites-moi, vous l'aviez pourtant le coeur à vivre Dites-moi, vous l'aviez pourtant le coeur aux dents Quand on vous a montré les grands mots dans les livres Qui renversent les murs, vieillissent les enfants Mais les enfants sont morts et les fusils rouillés, Les chemins délaissés Et déjà sur la pierre L'herbe s'est fermée
Dites-moi, vous l'aviez pourtant le coeur à rire Dites-moi, vous l'aviez pourtant le coeur aux dents Et puis du coeur aux yeux, tant de choses à dire Que vous auriez bien pu faire un peu mieux vraiment, Dites-moi, qu'avez-vous fait de tant de saisons? Vos jardins, sans façon Vous déchirent le coeur A grands coups de chardon.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.