Je les trouve parfois Perchés au bord des routes Me regardent de haut Me louangent de loin Leurs yeux habitués Aux fatales déroutes Appellent ma défaite Pour vaincre leur destin
Ils sont là, à mes pieds A m'épier sans relâche A piller dans mon âme Des lambeaux de bonheur Se nourrissent de moi Blottis derrière leurs peurs A guetter le tournant La courbe de ma vie
Eux qui diront plus tard "Moi, j'étais son ami"
Dis à celui qui passe Dis à celui qui vient Qui de ma vie s'efface Dis-lui que ce n'est rien Mon but, c'est la route Mon but, c'est le chemin Et n'attends pas que viennent Picorer dans mon cœur Les oiseaux de malheur
Tant de ciel parcouru Tant de fleuves, de montagnes Tant d'idées révolues Qui me furent compagnes Quel droit avez-vous, Fossoyeurs de mes rêves, Pour piétiner l'espoir Et la réalité ?
Pauvres rats spectateurs De sacrilèges, de crimes Je n'ai pour vos désirs Aucune volupté Oisillons de malheur Du fond de votre nuit De derrière vos lucarnes C'est le monde qui se meurt Dont vous direz plus tard "Moi, j'étais son ami"
Dis à celui qui passe Dis à celui qui vient Qui de ma vie s'efface Dis-lui que ce n'est rien Mon but, c'est la route Mon but, c'est le chemin Et n'attends pas que viennent Picorer dans mon cœur Les oiseaux de malheur
J'ai le froid des forêts En moi comme refugeTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.