T'as l' printemps dans les yeux Et le cœur sous la main Toute la vie en tête
Tu craches sur les vieux Qui s'en iront demain Vers une autre fête
T'es jeune ! T'es jeune ! T'es jeune ! Faut qu' t'achètes un chien Pour lui causer
Les rues sont tes églises T'y vends tes litanies Tu changes de chemise Quand il pleut sur Paris
Tes quatre sous en poche T'en vas voler des pommes Tu trouves la vie moche Avant d'être son homme
T'es jeune ! T'es jeune ! T'es jeune ! Faut qu' t'achètes un chien Pour lui causer
De la révolution Tu dis t'en contrefoutre Tu te fais une raison Tu dors, tu dors, tu dors Et tu dors comme une autre
Pour rire, tu fais le mort T'inventes des suicides Qui parfois réussissent Tes rêves sont à l'acide Tu glisses, tu glisses, tu glisses
T'es jeune ! T'es jeune ! T'es jeune ! Faut qu' t'achètes un chien Pour lui causer
À regarder les filles Comme ça au fond de l’œil Tu vois dans leurs pupilles Ta gueule ! Ta gueule ! Ta gueule ! Et tu cries ! Tu cries ! Cries ! Assez de fantaisies Chansons et fariboles
Du pays de l'ennui À jamais tu t'envoles À travers le miroir Jusque dans les étoiles Et puis il se fait noir Et tu roules la voile Et tu roules la voile
T'es jeune ! T'es jeune ! T'es jeune ! Faut qu' t'achètes un chien Pour lui causer
T'as le cœur sous la main Les rues sont tes églises Et puis il se fait noir T'inventes des lendemains En changeant de chemise
Et tu roules la voile Tu te fais une raison À regarder les filles Plutôt que les garçons Et tu cries ! Tu cries ! Cries !
Je ne t'ai rien donné Toi qui me demandais Le chemin pour Byzance Et tu m'as pardonné En me voyant passer Sur les quais de l'enfance Où je promène mon chien Mon chien, mon chien... Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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