J'ai entendu une voix consolante Qui me disait : Viens, viens ici Quitte ton pays sauvage, coupable A tout jamais quitte la Russie Je laverai le sang de tes mains La honte de ton cœur j'arracherai D'un nom nouveau je te couvrirai Tes offenses, tes défaites Mais, indifférente et sereine, J'ai bouché mes oreilles de mes mains Pour empêcher ses paroles indignes De souiller mon âme affligée
Un lac, une frontière Au loin, une colline Notre amour barbelé Dans Berlin emmuré
Ce jardin qui descend Vers ce poste-frontière Un mur, une barrière Dans Berlin séparé
Dans les rues verglacées Je te vois arriver Courir à perdre haleine Dans Berlin dévasté
Cet arbre en liberté En haut de la colline Cet arbre que demain Ils s'en iront couper C'était à Babelsberg Un bel après-midi A Berlin-Babelsberg A des années frontières A des années de vie
Dans le regard des autres Dans la mer des sarcasmes Notre amour barbelé Dans Berlin enfermé
Et ce lac pour frontière Et les chiens policiers Et les dames gardiennes Dans Berlin partagé
Et je te vois courir Courir à perdre haleine Halte ! Halte ! Arrête, ils tirent Dans Berlin dévasté
Cet arbre en liberté En haut de la colline Cet arbre que demain Ils s'en iront couper C'était à Babelsberg Un bel après-midi A Berlin-Babelsberg A des années frontières A des années de vie
Ombre de l'Ange Bleu Et de Metropolis Dans cette usine à rêves A Babel Babelsberg Le grand studio est vide Et la guerre est finie C'était du cinéma Et c'était notre vie
L'Histoire et notre histoire A tout jamais liées Notre amour libéré Et Berlin unifié
Cet arbre en liberté En haut de la colline Cet arbre que demain Ils n'auront pas coupé C'était à Babelsberg Un bel après-midi A Berlin-Babelsberg A des années-lumière A des années de vie Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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