Une mandoline amoureuse d'un beau musicien Une mandoline chantait nuit et jour dans ses mains Et, sous la caresse de ses doigts, Se faisait douce Versant les arpèges de sa voix comme une source
Quand le musicien s'arrêtait, elle aussi se taisait Et quand il avait le cœur triste, c'est elle qui pleurait Oui, vraiment, j'ose le dire Le beau musicien vivait un bonheur parfait Le meilleur chassait le pire Dès que, dans ses mains, une mandoline chantait
Mais le musicien, un matin, est parti sans retour Pour brûler son cœur et son âme au soleil d'un amour Et la pauvre Colombine perdit son Pierrot Envolé sans dire un mot C'est ainsi que mandoline apprit en un jour Qu'on pouvait mourir d'amourTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.