Lorsque, à la fin de la journée, Je sens mon cœur devenir lourd Et que mon âme fatiguée Emprunte un décevant parcours Afin de passer la frontière Qui me sépare du bonheur Je clos simplement les paupières Et m'en vais du côté d'ailleurs
Du côté d'ailleurs Le ciel est plus bleu La mer toujours belle Les chants plus joyeux Plus doux les aveux D'amours éternels C'est le paradis Le divin pays Dont tout bas l'on rêve C'est pourquoi, le soir, Je guette l'espoir Qui soudain m'enlève Et m'emporte ainsi Loin de mes soucis Vers des jours meilleurs Où le mot printemps Rime avec longtemps Du côté d'ailleurs
C'est un royaume imaginaire Où pourtant le simple mortel Peut se promener sans mystère S'il a le goût de l'irréel Car ce n'est point vivre un mensonge Que de vouloir, même à tout prix, S'en aller au pays des songes Par le seul chemin de l'esprit
Du côté d'ailleurs Le ciel est plus beau Plus douce est la terre Plus clairs les ruisseaux Dans le pur faisceau Des jeux de lumière Et lorsque tout dort De grands oiseaux d'or Veillent sur les rêves C'est pourquoi, le soir, Je guette l'espoir Afin qu'il m'enlève Et m'emporte ainsi Loin, bien loin d'ici Vers des jours meilleurs Où le soleil luit Au bout de la nuit Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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