Mon courage n'avait vu pire Que mes deux mains gauches pour le tenir Devant toi pour tout te dire J'avais les mots quant au respire
Il s'était lui-même retenu Fixé si près du but Et mon visage violacé Minait ma crédibilité
En vérité, il m'a fallu mentir Sur la tristesse que mon bonheur éprouve De n'être jamais complet, car l'amour blessé Finit par se compromettre et s'entêter
Et à la hauteur De ma crédibilité À cet instant, devant toi Le ridicule aurait pu me tuer
Mais comme la suite ne serait qu'un regret Si encore une fois je fuyais
Je préfère me contenir Avec ce qu'il me reste dans les mains Je préfère me dire Qu’il m’en restera encore demain
Mon courage n'avait vu pire Que le mal adroit de ces mains Plus habile que je ne le fus Pour te garder près de moi
Quand, au moment de vérité Je n'ai su que mentir Et au premier frisson éprouvé Je n’ai fait que fuir
Me plaignant du malheur Après qui je cours Sous prétexte que le bonheur ne se tient plus debout Car au bord de l'amour, soit l’on recule, soit l’on tombe.
Mais comme la vie n’est parfois qu'une suite de regrets La lâcheté peut bien se trouver une autre épaule pour s'appuyer
Je préfère me contenir Avec ce qu’il me reste dans les mains Je préfère me dire Qu'il m'en restera encore demain Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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