Ô fille d'espoir, toi qui pleure À chaque heure de chaque nuit Toi qui contemple tes malheurs Du haut des cimes, d'une disgrâce ramassie
De là tu peux voir la cohue Navrante, un monceau d'âmes sans but De tes ramures tu observe toujours Et te désole jour après jour
Tes yeux s'arêtent soudain sur un dépravé Un fruit pourri, celui qui suinte et empeste Tu le vois mourir, las et déchiré Celui qui part seul, sans élonge funeste
Mais part donc aussi! Qu'attends-tu? ne vois-tu pas que le soleil ne brille plus? Pour toi il sèst éteins, flétri et mourrant Et il t'a craché à la gueule son dernier souffle brûlant
Toi qui vivait d'espoir, de largesse et de vertu Aujourd'hui tu meurs, la branchaille sanglée au cœur Et puis tu pleures, opprimée et vaincue Toi, cette fille d'ailleursTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.