puisque le temps est une brute épaisse un barbare qui ampute, un boucher qui dépaisse à tout va les fous rires et puis les bons moments les quelques centimètres de bons sentiments
partons rouler sur l'heure, au mépris du compteur et tenir tête en coeur à ce serial killer, qui frappe à coups de secondes jamais ne négocie change nos boucles blondes en tristes calvities
pauvres de nous je me tiens à genoux et puisque rien ne presse on veut du temps qui reste je me fous des cadences et des remous et puisque rien ne presse on veut du temps qui reste
Dans sa ligne de mire toujours à bout portant, en attendant, que dire, le bûcheron des printemps allons ma chère et tendre et juste avant la chute avant la boîte à cendres marauder les minutes.
ya-t-il un flic pour mettre le temps derrière les barreaux ce bandit malfaisant plus cruel qu'un "Landru" qu'un "Petiot" qui frappe à toute heure et sans savoir pourquoi change nos taches de rousseur en tristes pattes d'oie ?
pauvres de nous je me tiens à genoux et puisque rien ne presse on veut du temps qui reste je me fous des cadences et des remous et puisque rien ne presse on veut du temps qui reste
du temps qui reste
du temps qui reste
de nos jours de fête à nos petits chagrins de nos prises de tête à nos main dans la main à qui fera-t-on croire que rien ne va rester au feu le provisoire, à bas le passager
pauvres de nous je me tiens à genoux et puisque rien ne presse on veut du temps qui reste je me fous des cadences et des remous et puisque rien ne presse on veut du temps qui reste
et puisque rien ne presse
en attendant le céleste
et puisque rien ne presse
en attendant le céleste,
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