Sont-ce mes yeux dingues, opaques Taillés dans du verre-cathédrale Rouillés à la fleur de Bach Qui perdent leur vision normale ?
Ou bien sont-ce ses doux effluves De petit animal pastel Qui plongent mes rêves dans une étuve, Brûlent mes nerfs aux étincelles ?
Sont-ce les dernières lueurs du jour Au rythme bleu des ambulances Qui libèrent un appel d'amour Dans ma tête rongée de silence ?
Ou bien sont-ce ses seins si frêles Sous son zomblou de basketteuse Son sourire de jaguar femelle Dans l'oeil de ma débroussailleuse ?
{Refrain:} La nouvelle, la p'tite bleue Du guichet 102 Joue le flou dans le feu de ses yeux Moi qui la mate un peu Dans la fumée de ma beuh Je me demande si je patauge Pas dans son jeu
Sont-ce ses nénuphars si doux Ses roses parfums de vieil empire Ou ses lotus à feuilles d'hibou Qui viennent tourmenter mes désirs ?
Sont-ce ses oiseaux migrateurs Dans le fouillis de ses cheveux Soleils au chakra de son cœur Qui frappent au clavier de mes vœux ?
{au Refrain}
Sont-ce les visions de sa fêlure Aux lèvres lilas de son spleen Qui me font hisser la mâture, Gonfler ma voile zinzoline ?
Sont-ce ses doigts de chloroforme Sur son petit castor fendu Qui miaule à minuit pour la forme Au rayon des fruits défendus ?
{au Refrain}
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