Pâle étoile du soir messagère lointaine Dont le front sort brillant des voiles du couchant De ton palais d'azur au sein du firmament Que regardes-tu dans la plaine ?
La tempête s'éloigne et les vents sont calmés La forêt qui frémit pleure sur la bruyère La phalène dorée dans sa course légère Traverse les prés, les prés embaumés.
Que cherches-tu sur la terre endormie ? Mais déjà sur les monts, je te vois t'abaisser Tu fuis en souriant mélancolique amie Et ton tremblant regard est près de s'effacer.
Étoile qui descends sur la verte colline Triste larme d'argent du manteau de la nuit Toi qui regardes au loin le pâtre qui chemine Tandis que pas à pas son long troupeau le suit.
Étoile où t'en vas-tu dans cette nuit immense Cherches-tu sur la rive un nid dans les roseaux Où vas-tu, où t'en vas-tu si belle à l'heure du silence Tomber comme une perle au sein profond des eaux ?
Ah! si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux, Avant de nous quitter, un seul instant arrête; Étoile de l'amour, ne descends pas des cieux ! Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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