J'ai trouvé un miroir Dans un abîme méconnu Le plus humide et noir Qu'homme n'ait aperçu
Qui reflétait l'éclat subtil De l'écarlate de mon sang Ainsi que les nuances grises et viles Des impuretés acquises avec le temps
Rassasié des caresses de l'ombre Je m'y installai Dans cet abîme sombre Mon château fortifié
Où il n'y a plus de jours Mais qu'une interminable nuit J'ai vécu le plus grand amour Celui que rien ne réduit
Avec une succube qui dévore Voracement sans retenue Les petites vérités, les faux décors Et les mœurs des peuples vaincus
De cette impénétrable noirceur Qui s'insinua inexorablement En moi sans peine et sans heurt J'en fis l'ultime ingrédient
Le riche sédiment Charrié par douleurs et tourments L'élément nourrissant Mon sol autrefois mourant
De retour à la surface Souillée par les rayons ternes Du soleil, cet astre La gangrène qui vous gouverne
Je me réchauffe plutôt auprès Des grands feux ténébreux Les seuls qui pour moi aient Une valeur à mes yeux Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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