Lorsque tu passas par un clair matin Le minois rieur, le regard mutin Attirée soudain par ton frais sourire Je pris comme toi le même chemin Bientôt, gentiment, nous allions tous deux Bras dessus dessous en vrais amoureux Ah, ce matin-là, qui aurait pu dire Qu'un jour je serais par toi malheureuse ?
Lorsqu'en riant je te jurais Que je t'aimais à la folie Qui m'aurait dit que tu tiendrais Autant de place dans ma vie ? Je m'amusais de mon serment Et ne pensais t'aimer qu'à peine Qui m'aurait dit qu'un jour pourtant Tu me ferais tant de peine ?
Ah ! Qu'ils étaient beaux, tes jolis grands yeux Tes yeux si profonds et si langoureux Ton regard troublant comme une caresse Semblait refléter tout l'azur des cieux Ah ! Qu'il faisait bon dormir doucement Dans tes petits bras, dans tes bras d'enfant Pouvais-je penser que tant de tristesse Si vite suivrait tant d'enchantement ?
Qui m'aurait dit que tes grands yeux Au regard tendre et si candide Cachaient un cœur malicieux Un cœur de femme, un cœur perfide ? Qui m'aurait dit que de ta main Ta main si douce et si fragile Tu briserais sans un chagrin Ma pauvre âme trop docile ?Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.