Il y avait un militaire Qui s'en revenait de la guerre Et qui rentrait dans ses foyers Pour cultiver tous ses lauriers Il y avait une bergère N'ayant qu'une pauvre chaumière Et qui gardait très simplement Des moutons blancs, relativement
Le militaire était capitaine La bergère avait les yeux très doux Ils se rencontrèrent près d' la fontaine Et, ma foi, n' se sont rien dit du tout Si c'était pour en arriver là C'était pas la peine de chanter ça !
Rentré chez lui, le militaire Pensa qu'étant célibataire Il vivrait seul dans sa maison Avec sa gloire et sa pension Rentrée chez elle, la bergère Songea dans sa pauvre chaumière Que de garder des blancs moutons N'était pas une situation
Si bien qu'un beau jour le capitaine Et la bergère au gentil minois Se re-rencontrèrent près d' la fontaine Et n' s'en dirent pas plus qu' la première fois Si c'était pour en arriver là C'était pas la peine de chanter ça !
Mais on avait, près d' la fontaine, Vu la bergère et l' capitaine Sans qu'on sache par qui et comment Tout le pays le sut en même temps Et c'est pourquoi monsieur le maire S'en fut à la fontaine claire Naturellement, il rencontra Et la bergère et le soldat
Au capitaine comme à la bergère Il dit : Voulez-vous d'venir époux ? Mais ni l'un ni l'autre, dans l'affaire N'a répondu oui, qu'en pensez-vous ? Si c'était pour en arriver là C'était pas la peine de chanter ça !
Heureusement que leur silence Ne tira pas à conséquence Le maire étant sourd comme un pot Les maria, tout aussitôt Depuis ce jour, dans le village Ils on vécu comme des sages Car en étant femme et mari Ils ne se sont jamais rien dit Par exemple !
Mais pour vous éviter la migraine Je vais vous dire enfin le pourquoi C'est qu'en plomb était le capitaine Et que la bergère était en bois ! Oui, c'était pour en arriver là Qu'on a pris la peine de chanter ça ! Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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